Miser sur le long terme
Les débuts se ressemblent. Personne n’entrevoit la possibilité de nouer un jour une ceinture noire lorsque la première fois il entend son professeur crier « Ayumi-ashi zenkutsu-dachi, oi-zuki chūdan » et qu’il voit autour de lui les élèves s’activer comme si de rien.
Non, la marche semble trop haute. Et pourtant, avec les années et l’expérience, à force de parler Karaté, le corps sent la forme s’imprimer et finit par donner raison à Spinoza qui affirmait : « On ne sait pas ce que peut un corps. »
Alia a-t-elle ressenti cette incertitude à ses débuts ? Elle seule a la réponse, mais à juger l’aisance avec laquelle elle a enchaîné les épreuves, on peut tout à la fois la féliciter et la remercier du spectacle qu’elle nous a offert !
Alors, que l’accomplissement d’Alia résonne en toutes celles et ceux qui un jour franchissent la porte d’un dojo et sentent de leurs pieds la texture du tatami.
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